Mardi 17 mars, midi. Nous entrons dans une période de confinement contraint et nécessaire. Et ça vous fait quoi d’être confiné ?


Squatters: toujours entre deux visites de la BAC, deux jugements, deux expulsions, mille galères, mais toujours en communauté sans frontières, solidaires auto-organisés, créatifs, combatifs et festifs, ils vivent hors des assignations de l’Etat et du capital. Du fond du "Miamour", Andréa nous dit "Un Paris vide, un bâtiment monument historique vide, plus d’argent [..] et nous, une trentaine de jeunes d’origines diverses (France, Belgique, Tunisie, Canada, Brésil, Chili, Corée, Roumanie, Serbie) qui cherchions un abri, qui cherchions des espaces de travail, d’expression, mais surtout, qui cherchions à continuer de vivre notre vie."

Travellers: c’est l’ami Bitch, du groupe Nomades et libertés, qui confine dans son camion ! Enfin pas vraiment car il faut travailler les vignes qui s’en foutent du virus, et c’est "50h par semaine", puis voici que l’État l’oblige à fuir les endroits sauvage, isolés, libres, pour confiner en groupe dans des aires officielles. Allez comprendre.

Mais lisez plutôt: Andréa ici, ou encore Bitch, là-bas.