Lettre ouverte de la Fédération anarchiste aux conseils municipaux de Nantes, Rezé, Saint Sébastien sur Loire…

1971 va marquer la commémoration de la Commune et, en particulier de la Commune de Paris qui a fait naître un espoir de justice sociale dans les couches populaires.
1971 rappellera aussi la sauvage répression d'un pouvoir qu'aujourd’hui personne n'oserait défendre ni excuser pour les 30 000 cadavres sur lesquels il s'est affirmé, et qui s’inscrit comme la honte la plus grande et la plus durable de la bourgeoisie.
Aucun homme digne de ce nom ne peut lire le récit des événements de cette époque sans un pincement au cœur en comparant la haute portée de l’œuvre accomplie en si peu de jours par des hommes lucides et généreux, et son anéantissement horrible par des brutes sanguinaires bénies par le cardinal de Bonnechose et conduites par Galliffet, général de pacotille, et Thiers, « le Foutriquet », se vantant d'avoir tué le socialisme, l'ignoble boucher de Paris, le chef du pouvoir exécutif qui exécute comme son nom l'indique.
Les anarchistes ne sauraient tolérer que le nom de Thiers continue à insulter ceux qui ont lutté et ceux qui luttent encore pour la liberté et le progrès social.
En conséquence, ils vous demandent que les voies de nos cités portant le nom de Thiers portent désormais rue de la Commune de Paris, ou rue des Communards ou rue Louise Michel.
Ils appellent les citoyens de ces cités et les organisations démocratiques à se joindre à eux pour faire aboutir cette revendication.


Groupe de la Fédération Anarchiste de Nantes

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watti

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